Ray Bradbury naît le 22 août 1920 dans l'Illinois.
Admirateur de Jules Verne dans sa jeunesse, il décide très tôt de devenir écrivain. Après ses études secondaires, faute d'argent, il ne peut aller à l'université. Il se met à vendre des journaux et à fréquenter les bibliothèques tout en commençant à écrire.
Sa 1ère ½uvre majeure - The Martian Chronicles (les chroniques martiennes) est publiée en 1950.
C'est en pleine période du Maccarthysme, en 1953, qu'il publie Fahrenheit 451.
Auteur très prolifique, il a écrit plus de 30 livres, 600 nouvelles, des poèmes, des adaptations et scripts pour la TV et Le cinéma (entre autres : Moby Dick).
Il meurt à Los Angeles Le 5 juin 2012 à l'âge de 91 ans.
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Fahrenheit 451 est un roman dystopique dans lequel Bradbury lance une mise en garde à ses contemporains : « Je n'essaie pas de décrire l'avenir, j'essaie de l'éviter ».
Il veut montrer ce qui arrive quand les citoyens laissent leurs gouvernants prendre le contrôle de ce qu'ils lisent, regardent et disent. La passivité des citoyens, leur course au bonheur - artificiel, superficiel - facilitent la manipulation, la censure, la perte de contrôle de leur vie. Nous sommes tous, individuellement et collectivement, responsables.
Guy Montag, le personnage principal, est un pompier dont le rôle consiste, non pas à éteindre des incendies mais à brûler des livres.
451 °Fahrenheit soit environ 233°Celsius, est la température approximative à laquelle les livres s'enflamment et se consument.
Pourquoi ces autodafés ? Parce que les livres sont dangereux : « un livre est une arme chargée dans la maison d'à côté ».
Dans cette société matérialiste, lancée dans une course effrénée aux divertissements, non seulement les citoyens n'ont ni le temps ni l'envie de lire, mais de plus ils ne veulent pas réfléchir et trouver trop d'opinions contradictoires, de raisonnements compliqués risquant de les perturber ou de les dresser les uns contre les autres. C'est pourquoi les livres ont fini par être interdits. Comme Le dit Le capitaine des pompiers, Beatty, à Montage : « oublie-les, brûle-les tous, brûle tout ».Mais Montag va progressivement remettre en question son métier et le vide de sa vie, grâce à sa rencontre avec la jeune Clarisse et à cause de l'attitude robotisée et suicidaire de son épouse, Mildred.
Il va risquer la mort pour avoir le droit de lire et de penser. Grâce à Faber, un ancien professeur, il va comprendre que ce qui est important, ce ne sont pas les livres eux-mêmes mais leur contenu. « Ce que vous cherchez, Montag, se trouve dans le monde, mais le seul moyen pour l'homme de la rue d'en connaître 99%, c'est dans les livres ».
Pourchassés par les autorités, les hommes-livres, que Montag a rejoint, apprennent les livres par c½ur pour les transmettre aux générations futures.
Contrairement à 1984 de George Orwell, Fahrenheit 451 est un livre plus optimiste car il laisse entrevoir la reconstruction d'un monde meilleur.
